Le sari à la beauté et grâce incomparable, c'est l'emblème et le vêtement traditionnel de la femme indienne. L'habillement dans les pays indiens fait rêver pour ses couleurs vives et chatoyantes. Mais bien que ce vêtement soit ancré dans la tradition, la sari qui a une longue histoire se modernise de générations en générations.

Le mot « sari » provient du sanscrit « sati » शाटी et signifie « bande de tissu » 

 

Le sari est un pan de tissu de 5 à 9 mètres de long et environ 1,20 m de large. . La soie serait préférée par le Dieu Vishnu, quand au  coton il serait la matière favorite du Dieu Shiva. Contrairement aux idées reçues, un sari peut être très confortable,  et permet d’effectuer de nombreuses tâches sans être gênée. Il existerai en inde, le sous continents des 36 millions de dieux, plus de  80 façons différentes de le porter.

 

Origine et histoire du Sari

C'est une des rares traditions vestimentaires à avoir été conservée par le temps.

 

 

 

 

Dans un célèbre épisode du Mahabharata, à la suite d’une partie de dés truqué, les Pandawas perdent leur épouse commune la superbe Draupadi . Un des frère des Kaurava , ennemie des Pandawas   tente de lui arracher son sari. C'est alors que  Krishna s’engagea  à défendre sa vertu, plus il essayait de la la déshabiller, plus le tissu qui l’entourait devenait infini. Il ne cessait de grandir au fur et à mesure qu'il tentait de le retirer.  Cette magnifique légende pour le Sari  date d’il y a 5000 ans ....

 

A Rome, les patriciennes, riches Romaines s'habillaient  déjà en stola de soies multicolores, brochées de fils d'or, pièce d'étoffe longue de vastes dimensions, qui se prêtait à de nombreux drapés. 

A la même période, dans la  civilisation de la vallée de l'Indus, qui a prospéré de 2800-1800 av. J.-C, les femmes indiennes portaient elles aussi des voiles de type sari identique à leur forme actuelle.

 

Le superbe Sari de Mohini - L'avatar Transgenre de Vishnu   

 

Le Sari est également mentionné dans la littérature hindoue  dès le 3eme siècle  av. J.-C. Petit extrait d'un  conte populaire « On dit du sari qu’il est né sur un métier à tisser de l’imagination d’un tisserand qui en rêvant d’une femme, a voulu représenter sur le tissu le miroitement de ses larmes, la cascade de ses cheveux longs, les couleurs de beaucoup de ses caprices et la douceur de son contact. Il a tissé tous ces attributs ensemble sans pouvoir s’arrêter fabriquant ainsi plusieurs mètres de tissus. Et quand finalement il a terminé, l’histoire continue, il s’est assis et a souri, a souri et a souri encore. »

 

 

Conception du SARI

Autrefois, on tissait tous les saris à la main, en soie ou en coton. Cela représentait un investissement considérable en temps ou en argent. Parfois, on tissait et teintait les fils de chaîne, créant des motifs ikat, mais encore des fils de différentes couleurs, dans le tissu de base en motifs.

 

 

Pour les saris fantaisie, on tisse les motifs avec du fil d'or ou d'argent, à la manière du Zari. Enfin, on les décore, après tissage, de broderies, de perles et de pierres précieuses de différentes sortes. On tisse les saris modernes de plus en plus sur des métiers à tisser mécaniques et on les confectionne à partir de fibres artificielles. Or les saris tissés à la main sont toujours populaires pour les mariages et autres grandes occasions.

 

Petite histoire du Sari à Bénarés

Suite à une terrible famine en 1603, une importante communauté de tisserand sur soie du Gujarat migra à Bénarès, créant ainsi le tissage du brocart. Puis au XIVe siècle, les mogholes développèrent des brocarts aux motifs complexes utilisant des fils d'or et d'argent, ce qui rendit célébré les saris de Bénarès. Aujourd’hui la fabrication de Sari fait vivre directement ou indirectement 1,2 million de personnes dans la région de Bénarès.

Selon la complexité de ses dessins et motifs, un sari peut prendre de 15 jours à un mois et parfois jusqu'à six mois.

Cet artisanat est menacé par une invasion de copie chinoise à faible coût.

 

 

Les Styles du Sari:

 

Le style le plus courant consiste à enrouler le sari autour de la taille, une extrémité étant ensuite drapée sur l'épaule en laissant  une partie du ventre nue.

 En effet, on associe le nombril de l'Être suprême comme étant  source de vie et de créativité.

 On le porte habituellement sur un jupon, avec un un corsage serré appelé Choli ou ravika formant le haut. Les étés chauds de l'Asie du Sud explique l'intérêt de l'adaptation du choli au climat. 

Si le Sari est  toujours fait d'une seule pièce, c est parce que dans l'hindouisme d'autrefois, tout les vêtement cousu ou percé par une aiguille étaient considérés comme impur. C'est à l'arrivé de l'islam en Inde que sont arrivés et répandus les vêtements cousus.

Le sari de Bénarès :

Il s'agit pour beaucoup du plus beau sari en Inde, à base de brocart d’or et d’argent ainsi que de somptueuses broderies. Il n’est pas seulement une tenue traditionnelle, mais est aussi un symbole de fierté, de bonheur, d'union et de célébration pour les femmes indiennes.

Bouddha lui-même aurait été enveloppé à sa mort dans un brocart de soie de Bénarès, selon une légende locale.

 

 

Le sari de Mysore : fait de soie imprimée, brodée, on le porte pendant les mariages. 

 

 

 

Le sari Chanderi : C'est le sari favori des femmes indiennes, c'est un mélange de soie et de coton. Il a un poids léger et est très agréable à porter.

 

 

 

Le sari Tant : Le sari du Bengale occidental, il est très coloré, possède de multiples motifs, et est léger, transparent, confortable. On peut le porter dans toutes les occasions.

 

Le sari Nauvari : sari traditionnel dans l'état indien du Maharashtra. (Etat de Mumbai). Il se drape puis se cache à l'arrière afin de créer l'illusion de porter un pantalon. Dans la forme la plus traditionnelle de ce sari, les femmes ne portent pas de jupon sous le vêtement (comme cela est le cas avec tous les autres style de sari en Inde).

 

 

Le sari Bandhani: réalisé grâce à la technique de teinture appelée tie and dye. On le voit souvent dans les films et les spectacles télévisés.

 

Le sari Ikat de Pochampally:  réalisé grâce à la technique de teinture de réserve appliquée sur les fils de chaîne . Pochampally est situé dans l'état du Telengana sur les hauts plateau du Deccan. Le Gujarat et l'Orissa sont également célebres pour leurs Saris Ikat.

 

 

Et enfin le dernier né, le Sari Modi

Le sari 9 Mètres de long en moyenne... Pourquoi se passerait on de 700 millions de panneau publicitaire, 700 femmes x 9 = 6 300 000 km 

 

Comment porter le Sari?

 

 

En Inde, chaque région a son propre style de sari. En effet, les techniques du drapé pouvaient varier en fonction des castes des activités et des religions.

Bien qu'il existe une grande variété de tenues, aucune autre robe ne peut afficher autant d'élégance et de dignité  qu'un sari. 

 

 

 

On endosse un sari pour des événements formels, des dîners, des fêtes et bien d'autres occasions. 

L' essentiel c est que les hommes en admirent toujours  la sensualité...... 

 

 

Mes Indes Galantes vous proposent une collection de Sari neuf et Vintage .

Sa collection Impermanence de soie, dans une démarche écoresponsable est réalisée avec des saris recyclés utilisées pour concevoir des Caftans, kimono soie, et veste matelassée indienne , mais aussi des foulards indiens et paréo en soie.

 

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MES INDES GALANTES 

99, rue de la verrerie 75004 PARIS

Métro Châtelet / Hôtel de ville

Le meilleur de l’Inde à Paris…

 

Mes Indes Galantes réalise une gamme de vêtements
avec les saris en soie recyclée.

 

Chromos, lithographie indienne   influencé par la peinture de Tanjore ( Inde du sud ), avec l’utilisation de paillettes, de perles, de soie brodée sur les vêtements des personnages, pour habiller les  divinités.

 

 

 

 

 

 

 

 

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