Vajrapani est un des Huit Grands Bodhisattvas du Vajrayana (bouddhisme tantrique) et un bodhisattva très important dans le courant Mahayana (bouddhisme du Grand Véhicule).
PROTECTION CONTRE LES DEMONS – PROTECTION CONTRE LES PENSEES NEGATIVES – MET FIN A LA COLERE ET A L’AVERSION
Dans le bouddhisme Mahayana
Un bodhisattva est un sage qui a atteint une certaine forme d’illumination mais qui renonce au titre de Bouddha et au Nirvana (état de non-existence) afin d’aider les êtres à avancer sur le chemin de la sagesse.
Dans le bouddhisme Mahayana (un courant du bouddhisme qui développe particulièrement le rôle des bodhisattva), il est considéré comme le protecteur du Bouddha Gautama. Il apparaît dès le IIe siècle de notre ère dans l’iconographie Mahayana comme doué d’une grande force et comme protecteur du Bouddha.
Dans l’art gréco-bouddhique du Gandhara (région située dans l’actuel Pakistan) il ressemble à Héraclès, tenant en main une courte massue en forme de vajra (le diamant-foudre). On l’identifie comme le protecteur, « puissant comme un éléphant », qui aurait veillé sur Sakyamuni/Gautama à sa naissance. De même, on prétend que c’est lui qui protégea le Bouddha d’un éboulement lors de son prêche au Pic des Vautours (en Inde).
Dans le Vajrayana
Dans le bouddhisme tantrique, Vajrapani est considéré comme une émanation du Jina (ou Dhyani Bouddha) Akshobhya et comme appartenant à la famille du vajra. Il est particulièrement prié lorsqu’il s’agit de calmer la colère d’un proche ou celle qui bouillonne en nous.
Lorsqu’il est représenté, il est soit assis, soit debout. Il tient généralement dans sa main droite une fleur de lotus épanouie sur laquelle est posé un vajra. Le vajra est à la fois un symbole et un objet rituel très important du bouddhisme. Son nom signifie « diamant » ou « foudre ».
Vajra, Mes Indes Galantes
Il s’agit d’une arme de jet qui est utilisée par les divinités afin de vaincre l’ignorance et les démons. Il est dit qu’elle tranche l’ignorance comme une épée et qu’elle illumine l’esprit du fidèle. Parfois, il tient le vajra contre sa poitrine.
Il peut aussi être vu comme la forme courroucée de Vajradhara (le Bouddha Primordial). Il a alors l’aspect d’une divinité protectrice féroce qui maintient les démons à distance et aide le méditant à vaincre ses pensées négatives.
Un bronze de la dynastie Ming représentant Vajrapani
Dans cette fonction, on le représente dans la pose du guerrier, une jambe repliée et l’autre tendue, tenant à bout de bras un vajra et dans l’autre main un lasso pour capturer les démons ou pour rattraper les fidèles qui se seraient écartés du droit chemin. Il porte une couronne de crânes, un collier de serpents, un pagne en peau de tigre. Sa peau est bleu foncé ou noire. Il possède le troisième œil de la sagesse au milieu du front.
Influences de l’hindouisme
Connu également dans l’hindouisme, Vajrapani a hérité de certains traits du dieu Indra, roi des Dieux et dieu de la pluie et de la fertilité. Comme lui, il commande la pluie et les orages.
Le Bouddha lui aurait donné la responsabilité de surveiller les Nagas. Les nagas sont des êtres mi-homme, mi-serpent qui contrôlent les précipitations et qui peuvent apporter la mousson ou la sécheresse sur Terre en fonction de leur humeur envers les hommes.
Naga Kanya, la reine des Nagas, Mes Indes Galantes
Pour les maîtriser et éviter qu’ils n’apportent la mort et la désolation à cause de leur humeur, il est capable de prendre la forme de leur ennemi le garuda, un rapace et monture du dieu Vishnu. Et vice-versa, il protège les nagas des rapaces qui voudraient les manger afin de leur permettre d’apporter les pluies sur Terre.
Un garuda
C’est lui que les bouddhistes prient lorsque les pluies sont manquantes ou au contraire trop abondantes.
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En effet, selon un adage indien
« Si on le contemple c’est Dieu, si on le regarde c’est une pierre ».
MES INDES GALANTES
99, rue de la verrerie 75004 PARIS
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Mince Maya