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Indra est le roi des dieux et le Seigneur du Ciel, dieu du ciel, de la foudre, de l’atmosphère, des orages, de la pluie, il est aussi considéré comme le dieu de la fertilité avec l’eau qu’il apporte à la terre.

 

Fertilité – Abondance – Richesse – Pouvoir 

 

A l’origine dans la littérature védique, il forme avec Agni et Soma la Trimurti originelle, ensuite remplacée par Vishnou, Brahma et Shiva dans l’hindouisme. Le peuple des Aryens s’est déplacé aux alentours de 1800-1500 avant notre ère jusqu’en Inde, apportant avec lui une langue, forme archaïque du sanskrit, une forme d’organisation sociale, qui deviendra le système des castes et des textes religieux, les Veda. Indra est particulièrement vénéré dans le Rig-Veda, le texte le plus important des Veda. Dans le védisme, c’est un dieu guerrier dont la puissance se manifeste dans la « caste » guerrière des kshatriyas. Il possède de nombreux surnoms dont celui de Taureau guerrier.

Il est le modèle exemplaire des guerriers et le modèle de l'exubérance et de la vie. Par ailleurs, il est vainqueur contre bon nombre de démons qui symbolisent les Ténèbres, il vous protègera donc contre les mauvaises pensées qui pourraient entraver votre vie.

Dans le védisme 

L’étymologie de son nom est encore discutée aujourd’hui, soit son nom signifie « homme noble », donc l’idée de royauté est sous-entendue, soit il signifie « enfler », parce que ce dieu est friand de la boisson soma qui lui distend le ventre.

Il est avant tout vénéré en tant que tueur du serpent Vritra qui retient les eaux fertiles. Il était le démon de la sécheresse, symbole de l’obstacle, de la fermeture. C’était un immense serpent couché sur la montagne, sûr de sa puissance, résistant à tout ce qui est vie, à tout ce qui bouge. Foncièrement mauvais, et avec l’aide de sa mère Dânu, il avait fermé le grand espace entre le ciel et la terre. Il arrêta les eaux, celles des torrents, celles des fleuves et même celles du ciel. Vritra pénétra successivement la terre, les eaux, la lumière, l’air, l’éther et détruisit leurs propriétés : l’odeur, la liquidité, la couleur et la forme, le toucher, le son.

La légende raconte que les autres dieux ne parvenaient pas à triompher des puissances des ténèbres dirigées par l’archidémon Vritra, l’idée leur vint de « construire » de toutes pièces un champion capable d’en triompher. Ainsi naquit Indra, héros divin, resplendissant comme le soleil levant. A chaque fois Indra le frappa de son foudre. A la fin, Vritra se réfugia dans le corps d’Indra et lui déroba ses attributs essentiels. Le sage Vasishtha réconforta Indra et celui-ci tua le démon à l’intérieur de lui-même de son foudre invisible. Ainsi, il libéra des eaux, lesquelles se précipitèrent dans la mer. Cette victoire fut totale et, pour toujours, elle permit la création de l’aube, le lever du soleil, l’affermissement du ciel et de la terre. L’ordre du monde fut rétabli, la Terre redevint habitable.

Selon d’autres textes, Indra tua serpent Vritra en le frappant dans le dos. Il délivra les eaux du ciel en découpant les nuages avec son arme. La terre fut séparée des eaux et les régions supérieures se distinguèrent des enfers. Dès lors, la création se renouvela chaque matin avec le lever du soleil. Les eaux principielles, fécondées par lui, purent couler et enfanter le monde. L’univers organisé succéda au chaos. Chaque dieu possède alors des prérogatives particulières et Indra les régit tous, il se garde par ailleurs le droit d’intervenir physiquement quand la situation l’exige.

Les travaux des mythologues modernes, et, notamment, de Georges Dumézil, ont conduit à penser que le Veda reflétait fidèlement la structure fondamentale du panthéon indo-européen : la société divine s’y répartissait en trois grandes fonctions, la première représentant la souveraineté magico-religieuse (les brahman), la deuxième l’exercice de la force (les kshatriyas), la troisième le dynamisme producteur de richesses (les vaishas). Dans l’Inde ancienne, Varuna incarnait la première fonction, Indra la deuxième, les jumeaux Nāsatya la troisième.

Une paire de chevaux azurés tire son char doré. Sa main droite manie le vajra, son foudre de guerre forgé par Tvashtri. Ce sauveur est un grand combattant, vainqueur invaincu, qui soumet les dasya ténébreux et leur ravit de riches butins qu’il distribue ensuite aux siens avec générosité.

Il est le modèle exemplaire des guerriers et le modèle de l'exubérance et de la vie. Par ailleurs, il est vainqueur contre bon nombre de démons qui symbolisent les Ténèbres, il vous protègera donc contre les mauvaises pensées qui pourraient entraver votre vie.

 

Dans l’hindouisme 

L’importance d’Indra décroit dans l’hindouisme tardif, comparée à celles de Vishnou et de Shiva. Pour l’hindouisme (et le jaïnisme), Indra réside désormais, comme tous les dieux majeurs, sur le mont Meru. En effet, dans l’hindouisme les dieux sont censés résider sur des montagnes, comme le Mont Meru, qui est considéré comme étant l’axe du monde. Cette puissance agissante du védisme antique se réduit désormais à une représentation, à un symbole du pouvoir royal.

L’arme d’Indra qu’il utilise pour abattre Vritrá, est l’éclair Vajra, mais il utilise aussi son arc magique, Shakradhanus, l’arc-en-ciel. Son véhicule est Airâvata, l’éléphant blanc aux quatre défenses qui se tient à l’entrée de Svarga, le domaine du dieu dont la capitale est Amarâvatî. C’est là où résident les héros après leur mort sur le champ de bataille et où ils profitent du spectacle des apsaras et des gandharvas.

 

Indra est également un des dikpala, le gardien de l’est. C’était probablement à l’origine une divinité solaire, conduisant un chariot doré dans le ciel. Apportant l’eau sur la terre, il est parfois vénéré comme un dieu de la fertilité, la force présente dans la substance séminale des êtres vivants, pouvant ramener à la vie les soldats morts sur le champ de bataille.

Il porte de nombreuses parures ainsi qu’une tiare royale, il est figuré comme le roi des dieux. Dans la mythologie tardive, Indra est représenté comme un homme musclé à la peau rouge, avec quatre bras très longs.

Son épouse est Indrânî, dont il a tué le père, Puloman, mais il possède de nombreuses autres maîtresses. On raconte qu’un jour, pour le punir de sa luxure, un sage, dont la femme avait été séduite par Indra, fit apparaître sur le corps du dieu des marques ressemblant à des yeux. Il est donc parfois représenté le corps parsemé de mille yeux et porte alors le nom de Sahasraksha.

 

Le dieu a pour descendance Jayanta, Midhusa, Nilambara, Ribhus, Rsabha, Sitragupta et Arjuna dont la mère est Kuntî.

Il est le modèle exemplaire des guerriers et le modèle de l’exubérance et de la vie. Par ailleurs, il est vainqueur contre bon nombre de démons qui symbolisent les Ténèbres, il vous protégera donc contre les mauvaises pensées qui pourraient entraver votre vie. 

Il est escorté par les Marouts, jeunes guerriers exubérants, dieux des vents au nombre de 11 ou 20. Ils gardaient le soma, boisson préférée d’Indra (d’où son ventre distendu !).

 

La naissance des Marouts nous est racontée 

Diti, sœur d’Aditî, était la mère de Hiranyâksha et Hiranyakashipu, des démons tués par Vishnou. Pleine de rage et afin de se venger, elle entreprit de plaire à son mari Kashyapa afin qu’il tue Indra.

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Celui-ci refusa mais lui conseilla de suivre une ascèse « donneuse de fils ». Enceinte, Diti ne relâchait pas son attention mais un jour après de longues mortifications, elle s’endormit. Indra en profita pour déchirer sa matrice. De ce fils non né naquirent les Marouts.

 

Indra et les plumes de paons

A l’origine, les paons mâles possédaient un plumage dépourvu de couleur. Un jour, un paon aperçut Indra pourchassé par le terrible démon Râvana.

 

Malgré la puissance qui le caractérise, le guerrier ne voulait pas s’exposer à de vilaines blessures. L’animal déploya alors ses longues plumes derrière lesquelles Indra put se cacher. Râvana passa devant lui sans le remarquer. Pour remercier celui qui l’avait aidé, Indra pourvut l’oiseau de belles plumes colorées grâce auxquelles il peut maintenant parader. On dit aussi qu’il devint le héraut d’Indra et que son cri perçant annonce l’orage.

 

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En effet, selon un adage indien

« Si on le contemple c’est Dieusi on le regarde c’est une pierre ».

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