Dans le bouddhisme tibétain, l'Adibouddha (Adi-Bouddha, Adhi-Bouddha, ou Adibuddha) est le Bouddha Primordial à l'origine de tous les Bouddhas, qui est sans début et sans fin. C'est la figure la plus conceptuelle du bouddhisme.
Abandon total de tous les sentiments, les attachements - Sagesse ultime - Nirvana
Adi signifie « premier » et il serait donc le premier être à avoir atteint la Bouddhéité. La bouddhéité est la connaissance de la Vérité Suprême qui permet d’atteindre le Nirvana après sa mort. Le Nirvana est un état de non-existence qui permet d’échapper à la souffrance et au cycle des réincarnations (samsara) auquel nous sommes tous soumis. Ce bouddha suprême serait né de lui-même et s’incarne souvent sous la forme d’une flamme bleue sortant d’un lotus. Tous les autres Bouddha et bodhisattva (un sage qui décide de ne pas atteindre le Nirvana afin d’aider les autres sur le chemin de la Sagesse) sont issus de lui. Tous ensemble ils forment le panthéon bouddhique au sommet duquel trône l’Adibouddha.
De Svayambhû, existant de par lui- même, à l'Adibouddhal
Il semblerait qu ' au Xe siècle une théorie émergea tendant à faire du bouddhisme du Mahâyâna une religion monothéiste, en affirmant qu’il y avait qu'un seul Bouddha « Svayambhû », existant de par lui- même, seul véritable créateur de tout ce qui existe.
Selon Leon Feer : « Pour remédier à l’inconvénient de la multitude des bouddhas, on a imaginé un bouddha primordial (ce que signifie le sanskrit Adibouddha) dont tous les autres ne sont qu’une émanation ou une manifestation. Cet Adibouddha, les Tibétains l’honorent comme le maître suprême de toutes choses, surtout le chef des bons génies. La conception de l’Adibouddha est de fait une tentative monothéiste propre au bouddhisme tibétain ou népalais. »
En effet, au Tibet plusieurs écoles de bouddhisme sont apparues et ont développé chacune des considérations différentes sur le bouddhisme. Chacune d'entre elle voit une figure différente dans l'Adibouddha, mais toutes reconnaissent sa toute-puissance.
Swayambhunath que les Népalais appellent également temple des singes est avec l'important stūpa de Bodnath l' un des plus anciens du Népal .
C'est le plus saint des temples bouddhistes de Katmandou. Il est situé sur une colline à l'ouest et surplombe la ville.
Swayambhu temple Katmandou[related_products is_auto_added="1"]
View GalleryUn jour, le Bodhisattva Manjusri eut une vision du lotus à Swayambhu et s'y rendit pour le vénérer. Au Népal, Manjusri est considéré comme le fondateur de la civilisation népalaise et le créateur de la vallée de Katmandou. Selon la tradition, il était un sage chinois. Une intuition lui dit d’aller à la rencontre d’une flamme bleue,symbole d’Adibuddha, le Bouddha Ultime, posée sur un lotus au milieu d'un grand lac..
Il se rendit là-bas pour vénérer la flamme, mais ne put atteindre la fleur à cause de l’eau profonde qui l’entourait. Il coupa alors, avec son épée, la paroi sud des collines qui entouraient le lac. L’eau s’en échappa et la vallée sèche fut remplie de cette eau sacrée qui devint la vallée de Katmandou. Manjusri put alors adoré la flamme bleue qui lui prédit son destin de bodhisattva.
Le lotus s’est transformé en une colline et la fleur est devenue le stupa de Swayambhu.
L'Adibouddha fit des émules
Chaque secte a conçu à son compte le concept d'Âdi-Buddha, pour le le courant Nyingma,les « Bonnets rouges » se fut Samantabhadra mais également Vajrasattva qui fut plus tard adopter en Chine.
Puis les Bonnets rouges, prirent à leur tour Vajradhara, et Le Japon quant à lui repris à son compte Vairochana. Et enfin pour une secte népalaise, c'est Manjusri.
Lorsque cet Âdi-Buddha est représenté en Yab-yum avec sa Shakti, il se nomme Yogâmbara, et sa parèdre prend le nom de Digâmbarâ.
Au Nepâl, l'Adibouddha est symbolisé par une flamme sortant d’une fleur de lotus.
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