Le topeng, masque de légende

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La danse topeng, « masque pressé contre le visage » en indonésien, est une danse traditionnelle datant du 15ème siècle et originaire de Java, mais aussi pratiquée à Bali. Accompagnés d’un gamelan et portant d’opulents masques et costumes colorés, les danseurs interprètent d’anciennes histoires de rois, de princesses et d’antagonistes légendaires ou historiques.

 

« Nous nous demandons depuis longtemps si le masque est fait pour cacher ou pour révéler. Certains disent : c’est du pareil au même, car en choisissant notre déguisement, nous montrons clairement qui nous sommes » Jean-Claude Carrière

 


Topeng - Masque de Galuh - Mes Indes Galantes

Masque de topeng balinais représentant une déesse, site de Mes Indes Galantes

Les masques balinais, une tradition artistique millénaire

Depuis plus de mille ans, les danses rituelles masquées font partie intégrante de la culture indonésienne et plus particulièrement balinaise. Beaucoup d’anciennes civilisations ont utilisé des masques afin d’exécuter leurs rituels et ce dans un cadre religieux, mais Bali est l’un des seuls endroits où cette tradition, et cet art rituel de fabrication de masque, sont encore vivants et vivaces. Les sculpteurs continuent de produire des masques aussi beaux que les précédents et de plus en plus élaborés au fur et à mesure du temps. Aujourd’hui beaucoup de collectionneurs apprécient ces productions qui ont permis à l’île de connaître un développement économique et une sorte de renaissance de sa production artistique.

Dans une pièce de théâtre ou lors d’une danse, le masque est utilisé pour représenter plus qu’un simple personnage. Les lignes puissantes que les sculpteurs donnent au masque lui permettent de capter la lumière et l’intensité de ses expressions lui confèrent un caractère surhumain et surnaturel qui plaît beaucoup au public. Porté lors de danses accompagnées de musique gamelan, le masque permet au danseur de rentrer dans une sorte de transe mais d’également incarner un personnage qui est une sorte d’archétype morale et physique. On ne peut pas séparer le masque des mouvements du danseur et du rythme de la musique, car il perd alors tous ses pouvoirs et sa signification.

 

Topeng - Bali - Ravana

Ravana topeng

 

Les masques balinais sont constitués de matériaux divers et variés, ils sont souvent sculptés dans du bois, mais sont souvent complétés par de la peinture, des matériaux provenant d’animaux comme des poils de la crinière, des dents ou de griffes d’ours…ainsi que par des matériaux précieux tels que des feuilles d’or ou des miroirs. La texture brillante et lisse de la surface du masque est obtenue grâce à un lissage au sable et par la mise en place de 40 couches de peinture successives !

Une languette de cuir se trouve à l’intérieur du masque, au-niveau de la bouche, elle permet au danseur de le maintenir en place tout en gardant une certaine liberté de mouvement. 

 

Il existe 4 traditions majeures de théâtre dansé à Bali :

*le Topeng, dont nous allons parler ensuite et qui illustre des histoires (parfois légendaires) des anciens royaumes javanais et balinais ;

*le Barong met en scène d’énormes poupées qui représentent le combat éternel entre le bien et le mal. Ce récit provient du Calon Arang qui remonte à l’époque du royaume javanais de Majapahit du XIVe siécle. Cette danse raconte l’histoire de Calon arang qui était une sorcière possédée par la Colère et qui fit s’abattre sur l’île du Roi Erlangga sécheresse et épidémies. Lorsque les villageois tentèrent de la combattre, elle leur infligea de subir en retour leurs propres attaques. C’est à ce moment là qu’intervint le Barong qui fut le seul capable de la repousser pour un temps. Les représentations de cette pièce ont alors une fonction d’exorcisme lors des périodes de famine ou épidémies . Le Calon Arang relate des événements

 

masque Barong topeng  Mes Indes Galantes

Le masque du Barong

 

*le Wayang Wong, qui met en scène le Ramayana, l’épopée indienne qui raconte l’histoire du prince Rama, avatar de Vishnu  et qui fut traduite au IXème siècle en javanais ancien (Kawi) sous forme de poème. Certains épisodes furent illustrés par des danses et thèmes sur ordre du Roi de KlungKung vers 1800, auxquels furent ajoutés de nombreux personnages et épisodes par la suite jusqu’à arriver à un somptueux spectacle. Cette danse est originaire et typique de l’île de Java où les masques sont très différents de l’île de Bali. 

 

 

Sita, Wayang Wong

 

 

*enfin le Calonarang, qui a pour but d’appeler à la protection de Durga, déesse de la Magie Noire et de le mort contre des sorcières locales maléfiques.

Calonarang  - Bali

 

Trois types de masques sont utilisés pour représenter les humains, les animaux et les démons :

Les masques d’humains couvrent généralement la totalité du visage mais s’arrêtent également parfois au-dessus de la lèvre supérieure ou peuvent avoir une mâchoire amovible pour permettre au danseur de parler. On s’attend à ce qu’ils ressemblent plus à des types de caractères plutôt qu’à des personnages en particulier.

 

Topeng - Bali - Ayu

Masque de topeng représentant Sita – Mes Indes Galantes

 

Par exemple, les héros et héroïnes sont stéréotypés : ils sont jeunes, ils sont beaux et leurs traits raffinés et fins correspondent au type de danse qu’effectue le pratiquant, souple et légère.

De manière générale, l’idée est que plus un personnage est grossier et effrayant et plus ses yeux seront globuleux, plus ses dents ressembleront à des crocs… La couleur est également employée dans le but de rendre compte d’un type de caractère particulier : le blanc évoque la pureté dans le cas des héros par exemple alors que le rouge évoque la férocité…

Pour les animaux, les masques qui leur correspondent ne se veulent absolument pas réalistes mais plutôt mystiques. Les artistes balinais étant conscients qu’il faut marquer la différence entre les animaux et les humains, car ceux-ci sont quand même très différents dans leurs traits, ils ont décidé de sculpter les masques d’animaux comme ceux des démons. Ainsi, même des animaux bienveillants ou des Dieux à tête d’animal, comme Hanuman ou Ganesh, se rapprochent stylistiquement des démons quand il s’agit de leur masque.

 

Topeng - Hanuman - Mes Indes Galantes

 

Les masques les plus cocasses sont sans nul doute ceux des sorcières et des esprits. Les esprits sont percus par les Occidentaux comme des démons, mais le terme est impropre puisque ceux-ci sont capables tout autant d’apporter le bonheur et la joie que de causer le malheur. L’idée est que si on effectue en leur honneur des offrandes régulières et qu’on leur plaît, ils nous viendront en aide.

Au contraire, si on leur manque de respect ou qu’on ne leur donne plus d’offrandes ou qu’on ne les apaise pas, ils seront déçus et chercheront à nuire. Il est donc important d’apaiser ces esprits et le monde surnaturel par le biais des danses. Parce que les Balinais considèrent que les masques doivent refléter la quantité de pouvoir des personnages, ceux des sorcières et des esprits sont les plus gros et les plus grotesques de tous.

 

Topeng - Clown - Mes Indes Galantes

Masque de clown, site de Mes Indes Galantes

 

On trouve également des masques particuliers qui sont ceux de « clowns », qui symbolisent les « paysans rustauds » de Bali. Ils ont souvent un rôle humoristique, grotesque et intriguant. Leurs traits faciaux sont souvent exagérés, déshumanisés ou déformés (des bossus, des dents cassés…). Deux des clowns les plus connus sont deux frères, un grand et maigre et un ventripotent et petit. En tant que clowns, ils n’ont aucun statut social et peuvent voyager librement entre la scène et le public.

 

Topeng - Bali - Masque - Mes Indes Galantes

 

La religion et les masques

L’hindouisme balinais participe à la mise en forme de la société dans son ensemble et la religion est présente dans chaque aspect de la société. Cet hindouisme particulier mêle des traditions hindoues, bouddhistes indiennes ainsi que les croyances animistes qui existaient sur l’île de Bali avant l’arrivée des influences indiennes.

 

topeng-theatre-bali

 

Les Balinais pensent que chaque être, chaque objet, chaque lieu peut être habité par un ou plusieurs esprits qui sont capables de faire le bien ou le mal. Les masques en particulier sont considérés comme d’importants réceptacles pouvant accueillir des esprits errants. Un masque réputé être habité par de l’énergie divine se nomme tenget (chargé métaphysiquement). Ces masques sont portés au cours de nombreux rituels et au cours du temps, l’énergie finit par en sortir et il est donc nécessaire de les « recharger » en énergie divine à intervalles réguliers par le biais de cérémonies.

Ces masques sacrés ne sont jamais exposés sur les murs, comme on le fait en occident, mais sont gardés dans de simples sacs en tissu fermés par des cordons. La couleur du sac détermine la nature du masque et la nature de l’esprit qui l’habite. Ils sont ensuite gardés dans les temples.

Les Balinais pensent également que pour chaque action positive et pour chaque création correspond une force négative et destructrice. Cet état des choses doit être gardé en équilibre et il est important pour les Balinais de veiller à effectuer des offrandes hebdomadaires afin de rassasier les esprits et pour les garder sous contrôle.

Les danses masquées font partie des plus importantes offrandes qu’on puisse faire aux dieux et déesses. En effet, au cours de la danse, le pratiquant offre ses capacités à la déité et son rôle s’apparente alors presque à celui du prêtre, qui permet le lien entre la divinité et les Hommes. La place des masques et des danses au sein de la culture balinaise ne doivent donc pas être simplement perçus comme des divertissements ou de simples loisirs. A chaque danse, il faut se dire que les danseurs effectuent en fait des rituels destinés à apporter l’équilibre entre le Bien et le Mal. 

 

La place des femmes au sein de ces danses

Le théâtre balinais présente souvent les histoires de héros masculins qui doivent montrer leur bravoure et leur vertu face à des dangers et des épreuves qui se présentent sur leur chemin. Les personnages féminins sont souvent-là pour apporter un aspect romantique ou humoristique à la pièce. 

 

 

Tout comme le théâtre shakespearien en son temps, tous les rôles du théâtre dansé balinais étaient joués par des hommes, même les rôles féminins. Aujourd’hui la situation a évolué néanmoins, les femmes continuent d’être mal perçues et raillées si elles jouent les rôles des sorcières. En effet, ces rôles nécessitent de porter de lourds costumes et d’utiliser des tonalités très graves de la voix qui sont très difficiles à rendre avec une voix féminine. Elles jouent donc généralement les rôles des princesses, des servantes, d’anges ou de déesses et ce sans porter de masque. Il arrive parfois aussi qu’elles soient sollicitées pour jouer le rôle des héros et ce toujours sans masque, il semblerait que les hommes soient peu nombreux à pouvoir démontrer les qualités raffinées et exquises des déités ou des beaux héros…

 

Topeng - Bali - Masque

 

 

L’art de sculpter un masque

Généralement le sculpteur de masque est un spécialiste dont le père et les ancêtres étaient aux aussi des sculpteurs. Avant de devenir sculpteur, ils doivent faire l’expérience d’une cérémonie de purification et doivent comprendre le lien profond qui unit les rituels et les masques. Ils sont très peu à pouvoir sculpter les masques les plus sacrés du Barong et de Rangda, d’autres en plus grand nombre sculptent des masques destinés aux spectacles. La majorité sculptent aujourd’hui des masques destinés aux touristes et à l’exportation. 

 

Topeng - Mes Indes Galantes

Sculpteur en train de commencer un masque de topeng

 

Tout commence avec le choix du bois à utiliser. Puisque tout être est habité d’un esprit, il est important de couper le bois en compagnie d’un prêtre qui va effectuer des prières et des offrandes afin de demander à l’esprit de l’arbre s’ils peuvent en extraire une partie. Deux sortes d’offrandes sont faites, la première est faite au dieu qui habite à l’endroit où l’arbre pousse et la seconde est destinée plus particulièrement à l’esprit de l’arbre. 

Si l’arbre est particulièrement chargé en énergie divine, le processus peut s’avérer périlleux, surtout pour le prêtre qui risque de s’attirer les foudres de l’esprit et celui-ci pourrait décharger son énergie contre lui. Au contraire, dans le cas de la sculpture de masques laïcs, les sculpteurs s’approvisionnent auprès de bûcherons qui coupent le bois des montagnes balinaises. 

Une fois cela fait, le bois est amené dans le temple du village où il va résider un temps (généralement pendant quelques mois le temps qu’il sèche et vieillisse). Puis le début de la taille du bois doit commencer dans le même temple. Tous les détails du masque et sa forme sont faits en fonction des voeux des villageois qui ont commandé ce masque sacré ou en fonction du choix du sculpteur. 

Il commence par utiliser une hachette afin de définir les traits principaux du masque. Ensuite, il utilise un couteau courbé pour creuser le derrière du masque et les détails. Durant ce processus, le sculpteur s’arrête régulièrement pour surveiller son travail, parfois il travaille à côté d’autres masques pour comparer ou avec l’aide d’un miroir. Parfois, il demande aussi au danseur qui va le porter de venir l’essayer afin de vérifier que la taille corresponde. Enfin, il utilise un couteau plat pour lisser la surface du masque ainsi que du papier de verre, processus qui prend généralement plusieurs heures !

 

Topeng - Masque - Mes Indes Galantes

Masque de Barong en train d’être sculpté

 

La prochaine étape est celle de la peinture. Tous les pigments utilisés sont naturels, et le processus de la peinture est long et complexe.

Pour les masques sacrés, la base de la peinture doit être faite avec des mâchoires calcifiées de porc ou avec de la corne de cerf. Les couleurs proviennent ensuite de différents matériaux : le jaune provient de la glaise, le noir du charbon, le doré des feuilles d’or et le rouge est importé de Chine. Les autres couleurs sont obtenues en mélangeant ces pigments de base. Les masques laïcs sont quant à eux peints avec des couleurs importées. Par ailleurs, le processus de peinture est beaucoup plus rapide pour les masques laïcs que pour les masques sacrés, il prend tout de même au moins 24h.

Le nombre de couches de peinture varie d’un masque à l’autre. Un masque de basse qualité aura moins d’une dizaine de couches, un masque de haute-qualité environ 40 et un masque sacré de Barong en aura environ 150 !

Enfin, le reste des décorations sont appliquées : les sourcils, les bijoux, parfois les dents sont faites avec de la nacre… Ainsi que la languette de cuir destinée au danseur, afin que le masque tienne. Après toutes ces étapes, le masque doit être purifié grâce à une cérémonie religieuse. En effet, durant le processus le sculpteur effectue son travail en disposant du masque sur ses pieds, zone considérée comme impure par les Balinais. Il est donc important pour eux de le purifier car un masque est destiné à être porté au-niveau du visage et de la tête, zones les plus pures et les plus importantes du corps.

 

Topeng - Masque - Bali - Mes Indes Galantes

 

 

Les masques les plus sacrés sont ensuite gardés dans les temples et quiconque considéré impur n’aura jamais le droit de les toucher. Les masques laïcs ou destinés à l’importation terminent quant à eux sur les murs des maisons des Occidentaux.

 

Le topeng

 

Le topeng est un théâtre dont la danse occupe une place proéminente et énonce les faits historiques et légendaires vécus par les héros populaires, les prêtres, les rois, et inspirés des manuscrits anciens (Babad). Ces danses évoquent notamment les faits historiques qui ont eu lieu entre l’île de Bali et l’est de Java. En effet, la plupart des Balinais actuels habitaient à l’est de l’île de Java, qu’ils ont dû fuir pour pouvoir rester hindous après l’introduction de l’Islam. 

 

 

L’ancêtre du topeng en tant que théâtre masqué est le Gambuh. C’était le théâtre masqué le plus prestigieux d’entre tous, et il était joué dans les cours royales. Les thèmes qu’il explore et met en scène sont issus des légendes et des contes javanais. La musique joué par le Gamelan ainsi que le langage soutenu par sa danse ont participé au prestige historique du Gambuh. C’est le roi de la cours balinaise qui, en l’an mille, initia sa mise en place, après qu’une princesse javanaise lui ait rendu visite avec sa troupe d’artistes dont il s’inspira.

Ce théâtre se veut être une forme de portrait de la société balinaise en constante évolution, sans omettre un sens critique ni l’importance de perpétuer sa mémoire et sa morale populaire. Il en existe plusieurs formes, mettant en scène un à cinq acteurs, prenant des tons héroïques ou plus comiques, accueillant sur scène des acteurs masqués ou à visage découvert.

La forme la plus sacrée de Topeng est celle appelée Pajegan. Elle est jouée pour clôturer une cérémonie au temple afin de s’assurer que celle-ci a bien atteint son but. Un seul acteur l’exécute en portant plusieurs masques à différentes étapes de la pièce.

 

 

Quel que soit le récit, on remarque que les mêmes types de personnages apparaissent dans le même ordre.

On compte trois danses d’introduction qui sont dansées par deux ministres. Le premier est jeune, vigoureux, montre énergie, bravoure et courage. Le second effectuant des mouvements encore plus vigoureux qui frisent le grotesque.

Ensuite vient le vieux sage qui danse, plein de dignité, mais que le grand âge finit par trahir et faire trébucher, apportant une touche d’humour à sa sévère figure.

Entre alors le roi, personnage plein de dignité et de grâce.

Le guerrier du roi le suit, et il montre son énergie à travers des mouvements très puissants.

Vient alors l’ennemi du roi, qu’on reconnaît à son masque rouge et à la férocité et à l’aspect sauvage de ses mouvements. Mais il est vaincu par le précédent, qui protège son souverain.

 

Topeng - Bali - Mes Indes Galantes

 

Les clowns interviennent après le roi. Ils sont très nombreux mais les deux plus importants sont Punta (le grand frère) et Widjil (le petit frère) qui permettent au public de suivre et de comprendre l’histoire, ce qui explique qu’ils n’aient pas de mâchoire inférieure sur le masque car ils doivent pouvoir être audibles. Les autres clowns qui entrent sur scène sont ceux aux difformités physiques et sont là dans un but purement burlesque.

A la fin entre le personnage du Sidhakarya (« celui qui peut faire le travail »), avec des yeux plissés, des dents proéminentes et une longue chevelure blanche. Il court parmi le public et effraye les enfants en prétendant vouloir les enlever et asperge enfin le public avec de l’eau bénite. C’est lui qui rappelle le caractère sacré et religieux de ce spectacle, joué pour les fêtes de temples et lors de cérémonies importantes comme les crémations ou les mariages. Il assure que la cérémonie a atteint son but et que les dieux l’ont perçue.

 

Sidakarya - Topeng - Bali - Mes Indes Galantes

 

D’autres formes de danse jouées lors de processions passant de villages en villages, ont pour rôle de bénir leurs habitants et de favoriser de bonnes récoltes. Grâce à la puissance des topeng, elles ont une grande importance spirituelle et religieuse et rythment le calendrier de la vie sociale et culturelle des balinais lors des occasions comme les naissances, les crémations, les unions etc, comme nous l’avons dit précédemment. 

 

topeng-garuda

Garuda – Cérémonie de topeng

 

Le topeng permet à l’Histoire de devenir Légende. Il participe à établir une passerelle d’exception entre les royaumes divins et humains qui se retrouvent sur scène dans un théâtre dansé et animé des mémoires ancestrales d’Indonésie. Pour les Balinais, grâce au topeng, l’acteur ne joue pas le personnage mais le devient. Le masque permet aussi à l’âme de se révéler, et celle des croyances populaires et de l’identité balinaise est gardienne de bien des trésors.

 

Masque de Garuda - Topeng - Mes Indes Galantes

Masque de topeng balinais représentant Garuda

 

 

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