Les cymbales tibétaines ou Tingsha sont un objet rituel très utilisé dans le bouddhisme et notamment dans le bouddhisme Vajrayana, très pratiqué au Tibet.
Méditation – Sonothérapie – Apaisement
Séance de Sonothérapie Bol et Cloche, Cymbales Tibétaines ou Tingsha
MES INDES GALANTES
Le Vajrayana et ses symboles
Le bouddhisme Vajrayana, aussi appelé Bouddhisme Tantrique se développe dans le courant du 8ème siècle dans les universités indiennes avant de se diffuser dans les montagnes himalayennes et en Extrême-Orient où il connaît une énorme adoption.
Les cymbales tibétaines sont frappées ensemble, ce qui produit un son clair et aigu.
Il est beaucoup plus complexe que ses prédécesseurs et très ritualiste, qui comprend de nombreuses récitations de mantra, prières, exécution de mandala et un panthéon bouddhique très fourni.
Tous les symboles du Vajrayana sont là pour appeler la bonne fortune et la protection sur celui qui les possède ou les tient en main. Tous ces symboles sont en général tenus par les divinités ou présents autour d’elles. Parmi eux on compte aussi des objets rituels que les moines bouddhiques utilisent au cours de leurs prières et de fêtes bouddhiques. Les cymbales tibétaines sont un objet rituel très utilisé avec les bols chantants ou encore le vajra.
La cymbale tibétaine, objet de méditation
Les cymbales tibétaines ont un rôle très important en ce qui concerne la vie des moines au sien du temple. En effet, elles servent lors des séances de méditation en accompagnement des bols chantants tibétains, ces instruments servent à ouvrir ou fermer les séances de yoga. Deux cymbales sont reliées entre elles par une courroie ou une chaîne en cuir. Les cymbales sont frappées ensemble, ce qui produit un son clair et aigu.
Généralement, elles sont petites (7cm de diamètre) et sont constituées d’un alliage de bronze puis reliées par une cordelette en cuir. Des motifs (souvent le mantra Om Mani Padme Hum, le plus récité au Tibet) se situent sur la partie supérieure de la cymbale.
Tingsha, site de Mes Indes Galantes
Pour les utiliser, il vous suffit de prendre les deux cymbales au sommet du dôme, une dans chaque main, par la cordelette de cuir entre votre index et votre pouce. Ensuite soit vous les frapper horizontalement l’une contre l’autre, soit verticalement.
Une fois frappées, il ne faut plus les toucher de peur de briser le son que vous venez de produire. Maintenez les donc par les cordelettes et profitez du son cristallin qu’elles produisent.
Les tingsha et les offrandes aux « fantômes affamés »
Le son très pur qu’elles produisent est surtout utilisé dans des rituels tibétains d’invocation : les morts de l’au-delà sont en proie à une faim insatiable qui doit être étanchée grâce à l’action des moines. Ceux-ci utilisent les cymbales afin d’attirer l’attention des fantômes.
Ceux-ci se dirigent alors vers le son produit. Les moines font alors brûler des aliments et nourrissent les fantômes par le biais de la fumée. Ceux-ci, repus pour un temps, écoutent alors les mantra récités par les moines.
Aujourd’hui les sons clairs et purs produits par ces cymbales sont également utilisés lors de séances de yoga, comme pour les séances de méditation afin d’ouvrir et de fermer les séances. Le son est aussi usité lors de séance de sonothérapie, des massages sonores. Vous pouvez le voir, cet objet rituel occupe une place de toute première importance et plus seulement au Tibet !
Tingsha – Musée national de Delhi
Achetez une paire de cymbales tibétaines et laissez vous porter par l’énergie et la beauté du son qu’elles rendent une fois frappées l’une contre l’autre. Utilisez les durant vos séances de méditation ou simplement pour le plaisir.
Elles forment en plus un bel objet de décoration qui trouvera sa place sur vos bureaux ou aux côtés de vos autres objets rituels tibétains.
Ou venez les choisir dans notre boutique du Marais à PARIS.
En effet, selon un adage indien
« Si on le contemple c’est Dieu, si on le regarde c’est une pierre ».
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Coussin tibétain pour Tingsha – MES INDES GALANTES
