Les Dakinis sont les déesses mères du Tibet, et si elles proviennent de cultes chamaniques Bön antérieur au bouddhisme, elles sont les gardiennes de la voie tantrique et accompagne le pratiquant vers l’éveil. Elles sont les versions féminines des Dakas.
Protection des femmes – Apaisent les douleurs de l’enfantement et des règles – Aident les yogis – Sagesse
Les Dakinis sont souvent représentées en train de danser
Dakini signifie littéralement « la femme qui marche dans le ciel », les dévots croyant qu’elles sont capables de voler. On raconte qu’elles mangent les êtres humains. Dotées de pouvoirs magiques, les dakinis peuvent initier les novices au secret de la sagesse des Tantra, une série de textes rituels qui traitent de l’acquisition de l’illumination.
Elles peuvent également aider les yogis dans leur progression spirituelle car elles ont la capacité de concentrer les pouvoirs libérés par le yogi. Les dakinis sont généralement représentées en train de danser, sous l’aspect de femmes nues, de monstres, ou de créatures à tête de lion ou d’oiseau et à visages de cheval ou de chien. Elles apparaissent également dans la mythologie hindoue sous forme de sorcières au service de la déesse Kali.
Ces divinités sont très ambivalentes, à la fois terrifiantes et magnifiques, qui aident les dévots mais les effrayent aussi. Elles pratiquent parfois avec eux du sexe magique (« karma mudra »), qui permet de les illuminer. Mais elles sont également des sortes de sorcières qui aiment la magie de la Mort, c’est pourquoi elles sont souvent représentées avec des colliers de crânes autour du cou.
La sexualité et tout l’être de la Dakini sont consacrés au Divin et à l’éveil des dévots. Elle utilise le pouvoir du féminin, y compris la sexualité féminine, pour briser les illusions et rapprocher le fidèle de sa véritable identité. En faisant son propre travail intérieur, la Dakini devient capable de lire avec précision et de répondre efficacement aux besoins du dévot afin de l’aider au mieux sur le chemin de l’Eveil.
Dakini MNAAG
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En effet, selon un adage indien
« Si on le contemple c’est Dieu, si on le regarde c’est une pierre ».
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