Chandamaharoshan porte aussi le nom d’Achala. Il est une émanation courroucée d’Akshobhya dans le bouddhisme tantrique.
Favorise le désir et l’appétit sexuel – Protège des dangers physiques et spirituels
Chandamaharoshan possède un visage, deux bras et il est atteint de strabisme. Son visage est courroucé et terrible, ses crocs dépassent de sa bouche. Il porte une coiffe décorée de bijoux, mord ses lèvres et porte sur sa couronne une guirlande de têtes coupées. Ses yeux sont légèrement rouges. Il porte l’épée dans sa main droite et le noeud dans la gauche. Son cordon de sage qu’il porte autour du torse est composé d’une multitude de serpents blancs.
Il est vêtu d’une peau de tigre et il porte des bijoux. Sa jambe gauche touche le sol, tandis que la droite est légèrement relevée. Son culte est toujours exécuté en secret et ce Dieu est gardé caché et isolé du regard public. Chandamaharoshan porte sur sa couronne l’effigie d’Akshobhya pour montrer qu’il en est une émanation. Il effectue bien souvent le geste de menace (tarjani mudra) afin de montrer qu’il protège à la fois des dangers intérieurs (les mauvaises pensées) et des dangers extérieurs (les ennemis).
Chandamaharoshan est souvent figuré en compagnie de sa parèdre, à qui il est en train de faire l’amour (en position Yab-Yum). Les idées de désir, de sexe sont très liées à ce dieu et sa parèdre. D’ailleurs l’un des tantra qui correspond à Chandamaharoshan s’intitule « Les enseignements de la Dame Suprême sur le sexe en tant que voie ».
Le dieu en compagnie de sa parèdre et d’Akshobhya en haut à gauche.
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En effet, selon un adage indien
« Si on le contemple c’est Dieu, si on le regarde c’est une pierre ».
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