Les bagues poisons

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Bagues à poison, bague de pilulier ou encore bague de contrebande, nombreux sont les noms donnés à ces bagues si particulières, dotées d’une cavité secrète pouvant cacher toutes sortes de dangereux poisons et de drogues interdites, voire d’une aiguille enduite de toxines pour supprimer discrètement quelqu’un. Ce bijou pas comme les autres, cette arme à la fois ostentatoire et dissimulée, a une longue histoire, et de nombreuses figures tragiques sont réputées l’avoir utilisé pour mettre fin à leurs jours, comme Hannibal le Carthaginois.

 

A l’origine des bagues-poison

 

bague poison PARIS MES INDES GALANTES

Une bague glamour qui se dégaine…

Selon certains auteurs, la bague-poison naîtrait durant l’antiquité en Inde et dans l’extrême Orient, avant de se répandre un peu partout en Asie puis autour de la Méditerranée. Elle pourrait, à l’origine, avoir eu pour but de garder une relique ou le souvenir d’un ancêtre ou d’un proche, mais c’est au XVI siècle qu’elle va obtenir sa sinistre réputation et son usage le plus réputé.

 

 

BAGUES POISON MES INDES GALANTES

 

La mode des empoisonnements

Au XVI siècle en Europe, il n’était pas rare d’avoir à se débarrasser, discrètement, d’un concurrent ou d’une concurrente, ou de devoir laver un outrage sans que personne ne puisse vous accuser. C’est là que la bague-poison entre en jeu, et que hauts-dignitaires, courtisans et courtisanes se mettent à s’empoisonner les uns les autres à l’aide de substances de plus en plus perfectionnées. Parmi les plus fameux et grands utilisateurs de bagues-poison on compte même un Pape avec Rodrigo Borgia, qui avec son fils illégitime, César Borgia, étaient connus pour abuser de leurs bagues-poison dans le but de se débarrasser de tous ceux qui les gênaient pour atteindre et surtout se maintenir au pouvoir.

 

Bagues poison – Mes Indes Galantes Paris

Une manière douce de passer de vie à trépas

Malgré sa sinistre réputation à l’égard d’autrui, c’était bien plus souvent pour s’empoisonner soi-même que la bague était portée. En effet, il n’était pas rare qu’en cas de capture, craignant l’emprisonnement à vie et la torture, les possesseurs de bagues-poison choisissent de se donner la mort par ce moyen.

C’est le cas de beaucoup de généraux et de rois désireux de pouvoir mourir dignement en cas de défaite, tel Démosthène l’Athénien, sans subir les outrages et les offenses de leurs ennemis. 

Une bague à poison oui, mais aussi à parfum

Indépendamment des poisons, les bagues avec des lunettes contenant des cachettes ont toujours servi à transporter d’autres choses, infiniment moins dangereuses. Ainsi on y retrouve souvent du parfum, des mèches de cheveux, des reliques, et d’autres précieux souvenirs que les porteurs ne veulent pas perdre ou afficher. Certains peintres ont d’ailleurs exécuté de minuscules portraits à mettre dans des « bagues-médaillon », par exemple, et dans un genre plus macabre, il a été utilisé des bagues-funéraires contenant les cendres d’un défunt qui furent très prisées au XVIIe siècle. C’était aussi une cachette de choix pour les contrebandiers qui pouvaient y placer des petites quantités de substances interdites et ainsi échapper aux fouilles.

 

La bague poison , de nos jours

 

Bague poison et Viagra, version femme moderne.
Les empoisonneuses ont leurs exigences…

Plus rarement pour y mettre du poison, notre époque reste fascinée par ce bijou à la fois splendide et nimbé de mystères et de fantasmes. Que ce soit simplement pour révéler à certaines personnes l’existence de ce compartiment secret, ou bien pour y glisser un souvenir ou une précieuse relique, ou encore une drogue et/ou un remède, les bagues-poison demeurent encore aujourd’hui, un accessoire de mode inimitable et une tendance qui ne demande qu’à revenir au goût du jour, sous un aspect moins sombre et plus design.

 

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