Le bouddhisme cambodgien

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Le bouddhisme cambodgien qui naît au sein de l’ancien empire Khmer connaît des développements assez originaux. En effet, il est très présent aux premiers temps de l’histoire du pays ainsi que durant la dernière grande phase de développement de l’empire khmer, mais n’a laissé que peu d’empreintes au moment du développement de cet empire ainsi qu’à la phase de son apogée.

L’hindouisme, et surtout le courant shivaïte, est l’apanage des souverains durant l’apogée de l’empire Khmer et il faut attendre le souverain Jayavarman VII pour que le bouddhisme revienne en force dans l’art et dans la vie des Khmers. Le terme « khmer » désignant un peuple autochtone et majoritaire au Cambodge composé d’éléments centro-mongols superposés au fond indonésien.

 

 

Les premiers développements du bouddhisme :

Les populations autochtones s’installent aux alentours des grands fleuves et entretiennent, dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, des rapports commerciaux avec l’Occident, on a retrouvé par exemple des effigies d’empereurs romains dans ces contrées du (futur) Cambodge. Bien que certaines sources avancent que dès le IIIe siècle av. J.-C. le roi Ashoka aurait envoyé des missionnaires bouddhistes depuis l’Inde jusque dans la péninsule indochinoise, aucun indice de ces passages n’a été jusqu’à présent découvert sur place. Avant l’empire Khmer, les textes nous racontent que le royaume du Funan, situé près du delta du Mékong, s’est développé dans les premiers siècles de notre ère. L’apogée de cette civilisation se situe au Vᵉ siècle.

 

C’est au tournant du Vème siècle que le bouddhisme cambodgien est attesté dans la littérature chinoise. Ce serait un moine bouddhique indien, du nom de Nagasena, qui aurait apporté un présent à un empereur : des statues de Bouddha faites au Funan, ce qui atteste de l’existence et du développement d’un art bouddhique dans ce royaume. Au niveau du style des statues datées du VIème et VIIème siècle, c’est-à-dire de l’époque préangkorienne, deux courants se différencient : un style qui s’inspire des productions indiennes et cinghalaises et un style local. L’art khmer se caractérise par un certain « naturalisme » perceptible notamment dans le plissé du vêtement. Il est également commun chez les Khmers de ne pas figurer l’urna, la touffe de poils entre les deux yeux. Les statues du Bienheureux s’inspirent également de l’art de Dvaravati, en Thaïlande. Par la suite, à partir de la fin du VIIIe siècle, le royaume bouddhiste de Sailendra exercera sa suzeraineté sur les territoires de l’actuel Cambodge. Jayavarman II, considéré comme le fondateur de l’empire khmer, se libère de cette tutelle à partir de 802, se proclame dieu-roi et s’identifie à Shiva.

 

Le bouddhisme cambodgien sous l’empire khmer :

 

Au IXème siècle un roi se fait couronner sur une des collines de la région d’Angkor. Il est shivaïte et instaure l’hindouisme en tant que religion officielle. Cet état des choses fait que le bouddhisme est relégué en marge, même s’il est parfaitement toléré par les souverains. On ignore alors tout des communautés bouddhiques et de leurs orientations doctrinales. Par ailleurs l’architecture bouddhique est la même que l’architecture brahmanique. Il faut attendre le XIème siècle pour que des thèmes bouddhiques apparaissent sur des temples d’importance. Le temple-montagne est le temple caractéristique de l’architecture khmer. En général on retrouve placés sur une montagne artificielle, ou réelle mais c’est rare, plusieurs gradins qui forment une sorte d’escalier qui conduit au sommet de la « montagne » où on trouve le prasat, la tour sanctuaire, où sont placées les statues en général. L’idée est de reproduire la demeure des dieux qui sont, selon les textes, supposés résider sur des montagnes et plus particulièrement sur le Mont Meru.

Le Bakong / Le Bakheng, deux exemple de temple-montagne

 

A la fin du Xème siècle et durant tout le XIème, de nouvelles représentations du Bouddha apparaissent. Elles étaient sans doute destinées à de petits sanctuaires isolées et contrastent avec les grandes productions hindoues commandées par les rois. Une sorte d’image, marginale en inde, est particulièrement représentée au Cambodge. Il s’agit de Sakyamuni en train de méditer, il est alors assis près d’un lac et n’a pas encore atteint l’Eveil. Tout d’un coup un orage arrive, menaçant de briser sa concentration et donc de rendre l’Eveil impossible. Un naga, du nom de Mucilinda, décide alors de protéger le futur Bouddha de son corps, ses multiples têtes le protègent de la pluie et il l’enroule dans ses anneaux afin que l’eau ne l’emporte pas.

Mucilinda et le Bouddha

 

Cette iconographie devient très importante en pays khmer et devient même le symbole du bouddhisme. Les naga sont des êtres liés à l’eau et aux richesses, or Angkor est située dans une plaine où de nombreux cours d’eau, des bassins et un grand lac se trouvent, l’eau est donc très importante pour ses habitants et apportent nourriture et richesses, ce qui explique que l’iconographie du naga soit particulièrement appréciée.

 

Le bouddhisme sous Jayavarman VII :

Le système religieux khmer est, jusque-là, fondé sur l’hindouisme, position qui justifie la prise de pouvoir des rois, ceux-ci étant considérés comme des sortes d’incarnations des divinités, et surtout de Siva. Au XIIème siècle, les Chams (du Centre-Vietnam) assaillent par surprise Angkor, l’incendient et la pillent alors que celle-ci est sous le joug d’un roi usurpateur. Ces multiples catastrophes mettent fin aux anciennes croyances et le bouddhisme devient le seul recours qui pourrait permettre à un roi de justifier sa prise de pouvoir. C’est un prince hors du commun qui réussit cet exploit. De par sa généalogie, il est rattaché aux souverains légitimes d’Angkor. C’est un ancien général qui rassemble autour de lui des troupes fidèles et qui parvient à repousser les envahisseurs Chams. Il se fait alors couronner sous le nom de Jayavarman VII et parvient à reconstituer l’empire Khmer grâce à des conquêtes militaires, il lui donne même sa plus grande expansion.

 

Il se place dans la continuité de ses prédécesseurs en faisant rénover les monuments qu’ils ont construits et fait lui-même édifier plus de monuments sous son seul règne que sous les trois siècles précédents. Dans le bouddhisme, la figure de Lokesvara, aspect magnifié du bodhisattva Avalokitesvara, est particulièrement apprécié.

Lokesvara, aspect d’Avalokitesvara

 

Les parents du souverain sont d’ailleurs considérés comme l’incarnation, pour sa mère, de Prajnaparamita, la déesse de la sagesse, et pour son père comme le protégé d’Avalokitesvara. Dans l’architecture aucune rupture importante n’est à remarquer, les dieux et déesses hindoues et bouddhiques possèdent les mêmes profils mais leurs attributs changent.

Le bouddhisme qui règne sous Jayavarman VII est, certes le bouddhisme Mahayana, mais avec des originalités. Lokesvara est donc mis à l’honneur et ses représentations sont à répartir en deux groupes principaux : dans le premier, son iconographie prolonge celle d’Avalokitesvara, avec toujours la présence du Jina Amitabha dans sa coiffe. Dans le second, plus original, rassemble des statues d’un aspect particulier de Lokesvara appelé le « Lokesvara irradiant », aspect où, de chaque pore de la peau de Lokesvara, surgit un Bouddha en méditation. Il est dit dans les textes que Lokesvara contient alors dans chaque pore de sa peau un univers entier.

Lokesvara du premier groupe / Lokesvara « irradiant » du deuxième groupe

 

Néanmoins l’absence de texte, écrits sur supports périssables, nous empêche de vraiment nous rendre compte de toute l’originalité de ce bouddhisme.

Par ailleurs, malgré la reconnaissance du Mahayana comme religion officielle, le tantrisme se développe, attesté par l’existence de statues en bronze qui se rattachent à ce courant. Le Cycle de Hevajra (Hevajra, littéralement « Diamant de joie », est l’une des principales divinités d’élection du bouddhisme tantrique, ou Vajrayāna) paraît bien implanté. Son iconographie (une forme semi-courroucée bleu foncé ou noire à huit visages, seize bras et quatre jambes, en posture de danse et en union avec sa parèdre, et piétinant quatre démons) d’habitude rigoureuse diffère au Cambodge, où il est doté de plus de têtes.

 

Après Jayavarman VII :

La mort de Jayavarman VII marque un tournant dans le devenir de la civilisation khmère. A la fin du XIIIème et au XIVème siècle on remarque que l’iconographie bouddhique se simplifie : on a une disparition des thèmes tantriques et de la plupart des représentations qui se rattachent au Mahayana (Grand Véhicule), et un abandon pour plusieurs siècles d’un thème très particulier, celui du Bouddha paré. Cette simplification peut en partie s’expliquer par le fait que le bouddhisme Theravada (le bouddhisme Ancien c’est-à-dire celui du Bouddha) devient désormais le bouddhisme qui s’impose et qui est désormais la religion officielle du Cambodge.

Au XVème siècle Angkor est abandonnée et l’art khmer est désormais très influencé par l’art thaï, même si parfois on retrouve quelques échos de l’art angkorien dans certaines statues ou statuettes.

 

Le bouddhisme cambodgien aujourd’hui et son organisation :

Comme souvent pour les religions majoritaires, le bouddhisme cambodgien, outre son aspect spirituel, comporte aussi un volet social. La construction, puis l’entretien d’une pagode/d’un vat est souvent un acte fédérateur d’une communauté villageoise ou d’un quartier, où chacun contribue en fonction de ses moyens, l’un amenant des fonds, l’autre participant aux travaux.

Une pagode / un vat

 

Un vat étant un espace de culte consacré, un endroit habité par les moines, constitué d’un ensemble de différentes constructions. Le terrain, sur lequel se trouvent les bâtiments est ceint d’une clôture quadrangulaire, ouverte par un, deux ou quatre portiques délimitant l’étendue où vivent les moines. Les localités rivalisent alors pour faire paraître leur lieu de culte le plus somptueux possible et essayent d’attirer les personnes ayant une réputation de haute probité morale dont les enseignements assureront la renommée de la pagode hors de la communauté.

L’état de moine n’étant généralement que transitoire, les responsabilités de l’ensemble sont partagées avec les laïcs. Avant une réforme du début du XXe siècle visant à créer une hiérarchie au sein du clergé, la sélection du responsable des bonzes incombait aux villageois.

 

Depuis, cette compétence échoit au chef du diocèse, qui est lui-même nommé par le vénérable de l’ordre dont il dépend, lui-même choisi par le roi. Mais les villageois restent consultés lors de la désignation des responsables des bonzes qui en fait se contentent de gérer la bonne tenue des moines et procèdent aux renvois en cas de manquement à la morale ou à la discipline, laissant l’administration des biens de la pagode aux laïcs.

L’aspect cultuel lui-même n’est pas l’apanage exclusif des moines et un laïc, l’achar, joue un rôle prépondérant. C’est en effet lui qui s’occupe notamment de l’ordonnancement des rites, l’organisation des offices, des quêtes et du financement des cérémonies.

 

La statuaire khmère :

 

La statuaire divine :

La statuaire khmère était composée d’œuvres en bronze et d’œuvres en pierre.

Les œuvres en bronze étaient réalisées grâce à la technique de la fonte à la cire perdue (sur un modèle en cire on pose une chape de terre, on fait fondre la cire et ensuite on coule métal à l’intérieur) et parfois les différentes parties étaient réalisées séparément et rivetées entre elles. Parfois les pièces étaient décorées grâce à l’incrustation de pierres précieuses ou semi-précieuses ou de métaux précieux. Hélas aujourd’hui elles ont toutes disparu car elles ont été fondues et réutilisées, à l’exception d’une pièce en alliage à forte teneur d’argent qui représente Nandin (monture de Siva) et qui daterait du VIIème siècle.

 

Les dieux khmers ne sont pas à considérer comme des êtres incarnés anthropomorphes. Pour les Khmers, ils sont avant tout les différents aspects d’un Principe unique qui englobe et transcende tout. Ils ne possèdent donc pas de caractères physionomiques distincts. S’ils sont représentés comme les Hommes c’est avant tout pour aider les dévots à focaliser leur dévotion sur un objet afin de l’aider à rentrer en contact avec le Divin.

Le Bouddha paré, image qui apparaît vers le XIème siècle / Lokesvara

 

La perfection de la statue ne répond pas tant à des exigences esthétiques qu’à des nécessités canoniques et rituelles : on cherche à ce que la divinité accepte de descendre dans la statue afin de l’animer de sa présence. Suivre scrupuleusement les règles éditées dans les textes canoniques c’est s’assurer que la Divinité descende et la beauté de la forme permet au dévot d’apprécier la représentation et lui procure du plaisir, ce qui a pour but de préparer sa rencontre avec le sacré. Plus la spiritualité de celui qui regarde est grande et plus il peut faire abstraction de ce qui se trouve sous ses yeux, et de l’aspect formel, pour se focaliser et essayer de pressentir derrière la statue la présence sacrée qui n’a ni forme ni nom. C’est par leurs attributs et leurs vêtements qu’il est seulement possible de différencier les dieux les uns des autres.

Vishnu, style du Phnom Kulen

 

Parfois les bras de la statue sont manquants, son identification devient alors difficile, il faut se tourner vers la coiffure ou les ornements pour tenter de la reconnaître ou alors vers le contexte dans laquelle on l’a retrouvée. Il est à noter d’ailleurs que bien souvent les bijoux et les vêtements n’étaient pas figurés, les dieux et déesses ont alors l’air d’être en sous-vêtements, car ils étaient posées dessus. De vrais vêtements et bijoux décoraient alors les statues, bien souvent ces objets constituaient d’ailleurs le trésor des temples. Il est difficile aujourd’hui de savoir si les statues étaient polychromes et quelles couleurs étaient utilisées même si les nouvelles technologies permettent d’en découvrir de plus en plus.

Par ailleurs à la différence de l’art indien, les femmes et déesses ne sont pas particulièrement provocantes, au contraire elles demeurent presque virginales, et ce en dépit de l’opulence de leurs formes. Cette opulence est avant tout là pour évoquer les idées de fécondation, de fertilité et de richesse plutôt que d’érotisme.

Une déesse dansante du style de Koh Ker

 

La cérémonie la plus importante pour une représentation sacrée était celle qui permettait de consacrer un temple : la cérémonie de l’ouverture des yeux. Aucun temple ne pouvait s’estimer terminé si les yeux de la statue n’avaient pas été ouverts. Parfois cette cérémonie se tenait alors que formellement le temple n’avait pas été terminé, mais même si des murs ou des décorations manquaient il était alors considéré comme terminé, du moins d’un point de vue sacré. Un sculpteur venait et « ouvrait » les yeux de la statue grâce à une incision ou une perforation. Le dieu pouvait donc venir prendre place dans la statue et l’habiter.

L’existence d’Angkor en tant que capitale du royaume khmère est longue. La statuaire a été abondante et aujourd’hui, à cause de l’absence de texte, il est difficile de dater avec beaucoup de certitude ces représentations. Au départ l’art préangkorien se différencie surtout par la présence d’étais qui maintiennent la structure, souvent en grès, mais encore fragile à l’époque car leurs techniques de sculpture n’est peut-être pas aussi bonne qu’elle le devient ensuite. Les statues d’Harihara et d’Avalokitesvara ci-dessous possèdent encore ces étais de soutien qui permettent à leurs mains et leurs attributs de ne pas être totalement perdus.

Harihara, mélange entre le dieu Siva (gauche) et le dieu Visnu (droite) / Le bodhisattva Avalokitesvara, sculptures préangkoriennes toutes les deux au MNAAG

 

Ensuite, les spécialistes différencient l’art khmer en plusieurs styles qui portent souvent le nom de grands ensembles architecturés. Ils les différencient notamment grâce à l’évolution des costumes que portent les divinités, mais également grâce à la manière dont les statues sont sculptées, la manière de représenter le visage etc… Dans l’art khmer, les différences se jouent sur des détails.

Dans l’ordre chronologique : déesse du style de Preah Ko / déesse du style du Bakheng / le Bodhisattva Vajrapani courroucé du style de Banteay Srei, tous trois du MNAAG

 

Par exemple le style de Koh Ker (première moitié du Xème siècle), qui désigne des statues aux corps opulents, aux multiples bijoux (qui sont cette fois sculptés et non plus « vrais ») et avec un sourire un peu plus affiché qu’avant, dont le nom « Koh Ker » est en fait celui d’une capitale khmère qui remplace Angkor pendant une vingtaine d’années.

Duryodhana / Hanuman (?) / Brahma, trois exemples de la statuaire de Koh Ker.

 

La statuaire royale :

Les rois se sont sans doute fait représenter en statues, même si aujourd’hui les connaissances que nous avons de ces portraits restent limitées. Le Musée National des Arts Asiatiques Guimet semble posséder un portrait de Jayavarman IV, représenté en position agenouillée. Cette statue a été découverte dans le Prasat Thom de Koh Ker, mais il est difficile d’avoir des certitudes sur son identification.

Le roi Jayavarman IV (?) du style de Koh Ker

 

Néanmoins il y a un roi khmer qui s’est beaucoup fait représenter et dont nous conservons beaucoup de portraits, identifiés avec certitude : Jayavarman VII.

Le portrait de Jayavarman VII du MNAAG (Musée National des Arts Asiatiques Guimet)

 

Cette tête, bien que dépourvue d’insignes de royauté et de toute parure, est celle d’un souverain : Jayavarman VII. Le roi est représenté à l’âge mûr, le visage un peu empâté, et méditant humblement, les yeux baissés. Ses lèvres affichent un léger sourire. Cette sculpture appartient au style du Bayon (fin XIIe-début XIIIe siècle), pour lequel les sculpteurs abandonnent le canon idéal de jeunesse et de beauté des époques antérieures car ils le considèrent comme trop impersonnel. L’idée est de représenter le roi non plus comme une sorte de divinité qui n’aurait aucun lien avec les Hommes mais bien d’essayer d’en offrir un portrait. Ils adoptent alors un style plus naturaliste, terrestre et humain, au modelé sensible, s’inspirant parfois de la physionomie du roi ou de ses contemporains, d’où l’idée qu’on est en face d’une sorte de « portrait ». Ces œuvres sont en général dotées d’une grande expressivité, bien que pleines de retenue, traduisant par la dévotion et la sérénité de l’âme, la grandeur royale. Plusieurs statues identifiées comme des portraits sont connues, le souverain y apparaît à des âges différents, assis, rendant hommage au Buddha en baissant la tête.

 

Il faut rappeler que Jayavarman VII adopte le bouddhisme Mahâyâna comme religion d’Etat. Ce changement implique de nouvelles recherches iconographiques et esthétiques, et trouve son expression majeure dans des programmes architecturaux démesurés. L’art devient ainsi le vecteur d’un bouddhisme proprement cambodgien dans lequel le roi incarne la plus exemplaire dévotion. De courte durée, cette période brillante trouve son terme dans la résurgence du shivaïsme dès le milieu du XIIIe siècle.

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Mince Maya.

 

 

 

 

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