Dans le bouddhisme Vajrayana, les dharmapalas sont des sortes de divinités courroucées.
Protecteurs du Dharma – Protègent les faibles – Effrayent les démons et les pensées négatives
Ce nom signifie « défenseur du Dharma » en sanskrit, et le dharmapala est également connu sous le nom de Défenseur de la Loi (Dharma), ou de Protecteur de la Loi.
Dans l’iconographie de Vajrayana et sur les représentations de Thangka (un rouleau de tissu tibétain), les dharmapalas sont figurés comme des êtres redoutables, souvent avec plusieurs têtes, de nombreuses mains et plusieurs pieds. Ils sont bien souvent armés, leurs cheveux sont hérissés et leurs yeux exorbités. Ils ont souvent une peau bleue, noire ou rouge, et une expression féroce avec des crocs saillants.
Bien que les dharmapalas aient une apparence et un visage terrifiants, ils sont tous des Bodhisattvas ou des Bouddhas, ce qui signifie qu’ils sont des incarnations de la Compassion et de la Bonté et qu’ils agissent de manière féroce et colérique pour protéger les êtres des entités maléfiques. Les nombreuses formes de Mahakala, par exemple, sont des émanations d’Avalokiteshvara.
Les ornements macabres qu’ils portent parfois sont en fait destinés à effrayer les démons en leur montrant ce qu’il risque de leur arriver si jamais ils tentent d’attaquer les fidèles.
Au Tibet, la plupart des monastères ont un dharmapala. Les fonctions principales d’un dharmapala sont celles censées empêcher les obstacles intérieurs et extérieurs (mauvaises pensées, démons, ennemis…) qui empêchent les pratiquants d’atteindre l’Eveil, ainsi que de favoriser les conditions nécessaires à la pratique du bouddhisme.
Du fait que les rituels les concernant étaient autrefois transmis de façon secrète ou du fait de leur aspect effrayant, leurs représentations sont parfois exposées dans une pièce moins directement accessible, ou même cachées au sein des monastères.
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En effet, selon un adage indien
« Si on le contemple c’est Dieu, si on le regarde c’est une pierre ».
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