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Sumba est une île indonésienne faisant partie des petites îles de la Sonde. En raison de la localisation isolée de l’île et des ressources économiques limitées, la langue, la religion et les traditions ont été préservées, au moins à la campagne. Les hommes portent un sarong court (Hinggi) autour de leurs hanches. Autour de leur tête ils nouent une bande tissée ikatée ou un turban avec des motifs figuratifs. Dans l’est de Sumba, le bandeau est noir avec des motifs colorés alors que dans l’Ouest de Sumba il est généralement bleu. Les femmes portent de longs sarongs et aussi un bandeau, mais avec des motifs différents.

 

À Sumba, une famille doit être considérée comme un clan (Kabisu) et inclut même les parents éloignés. Chaque mariage signifie un changement au sein de la famille et permet d’établir de nouvelles relations avec un autre clan. Le mariage est l’occasion d’un échange de biens entre familles. Les moyens de paiement sont les chevaux, les buffles d’eau, les porcs, mais aussi les bijoux et autres objets en métal précieux (marangga, mamuli, armes) qui permettent d’enrichir le trésor familial.

 

 

Le cheval a des liens historiques avec les Sumbanais puisqu’il fait partie intégrante de la vie sur l’île. À Sumba, le cheval est appelé ndara et il est perçu comme le double de l’homme. Le cheval n’est pas seulement un moyen de transport pour le peuple de Sumba, il est le véhicule de la vie qui ne peut être séparé de la vie privée Sumbanaise. Les chevaux représentent également le statut social de chaque famille. Dans la cérémonie funéraire des nobles, il est obligatoire d’abattre les chevaux qui avaient été utilisés par les nobles pendant leur vie. Les chevaux abattus représentent le véhicule spirituel qui amènera le défunt vers l’au-delà. Par conséquent, l’abattage des chevaux est considéré comme un hommage au défunt. De plus, le cheval fait partie de l’identité culturelle de Sumba, car on y élève le Sandalwood, une race de poney typique de la région.

 

La plupart des Sumbanais vivent dans le village ou la région où ils sont nés. Les Sumbanais construisent traditionnellement leurs maisons sur les collines ou les montagnes afin d’être protégés contre les ennemis et d’être plus proche des esprits et des ancêtres. Ils entourent leurs villages d’un mur de pierre avec deux portes, une pour l’entrée et une pour la sortie.

 

Les villages sont bâtis autour de tombeaux mégalithes monumentaux. Les tombes sumbanaises consistent en une pierre tombale rectangulaire reposant sur des pieds en pierres ou sur des dalles verticales. Ces sépultures sont surmontées de figures associé à des symboles de renaissance.

 

 

Le Marapu est aussi central dans la vie sumbanaise, car il désigne les forces spirituelles, comme les dieux, les esprits et les ancêtres. Cette croyance met en avant la vie limitée dans notre monde et la vie éternelle après la mort. Les esprits des ancêtres sont toujours vivants et veillent sur les vivants. Ainsi, rituels et cérémonies permettent de maintenir un lien pacifique avec le Marapu. Si les cérémonies sont bien respectées, les esprits apportent bénédictions dans les relations, bonne santé pour la famille et aident aux bonnes récoltes. Les Marapu vivent en permanence dans le monde des vivants dans des objets symboliques faits de pierre, de bois, mais aussi dans les arbres et les montagnes. Les Sumbanais créent donc des statues plus ou moins grandes permettant aux esprits bienveillants de s’y arrêter et de recueillir les hommages sous formes de sacrifices ou d’offrandes. On retrouve ce type d’objet un peu partout dans les villages.

 

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