Mara, littéralement « mort », est, dans le bouddhisme, l'esprit tentateur qui essaya d'empêcher Siddhartha Gautama d'atteindre l'éveil. Il règne sur le samsara (le cycle des réincarnations).
Vaincre Mara revient à vaincre les passions et les liens qui nous attachent au samsara et à la souffrance.
Mara Son Iconographie
Mara est figuré comme un démon courroucé. Il a les yeux globuleux, les crocs à découvert, des parures macabres et des serpents autour du corps. Généralement, il est figuré avec la peau rouge. Parfois il est debout sur un corps humain, qui montre qu’il règne sur la mort et qu’il avilit et asservit les humains car il les enchaîne au samsara.
Swayambhunath Stupa MARA Népal
Le combat de Siddhartha et de Mara
Siddhārtha Gautama prend place sous un pipal (Ficus religiosa), faisant vœu de ne pas bouger avant d’avoir atteint la Vérité. Mara, le démon de la mort qui tire son pouvoir du samsara, ne tient pas à ce que le Buddha atteigne la Vérité car une fois celle-ci atteinte il deviendrait possible de sortir du samsara et Mara perdrait alors son pouvoir. Il envoie donc ses armées et trois de ses plus belles filles afin de déranger le Bouddha dans sa méditation.
Filles de Mara et Bouddha Peinture Thai
Selon les mythes bouddhistes Thailandais ,une jeune fille nommée Phra Mae Thorani aida Buddha en noyant Māra d' une manière singulière. En effet, en essorant ses cheveux, elle fit sortir tant d'eau qu' elle submergea complètement Mara et son armée alors que Buddha méditait sous l'arbre de la bodhi.
Mais c’est peine perdue et à l’âge de 35 ans Bouddha accède à l’éveil, une main posée sur le sol, dans la posture de prise de la terre à témoin de ses mérites passés.
Il affirme être parvenu à la compréhension totale de la nature, des causes de la souffrance humaine et des étapes nécessaires à son élimination. Il insistera toujours sur le fait qu’il n’est ni un dieu, ni le messager d’un dieu, et que l’illumination (bodhi) ne résulte pas d’une intervention surnaturelle, mais d’une attention particulière portée à la nature de l’esprit humain ; elle est donc possible pour tous les êtres humains.
Le Bhumisparsa mudra
Cette position hiératique (attitude ou gestes conformes à un rite ancien) est très fréquemment représentée en Asie du Sud Est. Elle fait référence à la dernière tentation du Bouddha…Alors que Gautama demeurait assis sous l’arbre de la Bodhi dans le but d’atteindre l’illumination, Māra, le malin, le tentateur, envoya ses trois filles (le Désir, le Plaisir et la Passion) pour le séduire avec des danses lascives.
Bouddha appela alors en aide la déesse Bhumi (personnification divine de la Terre) qui fit trembler la terre et fuir les tentatrices. Sous l’arbre Pipal de Bodh Gaya, Bouddha, en dirigeant ses doigts vers la terre, la prend à témoin de son illumination et de son engagement.
C’est le geste de l’illumination qui symbolise l’union de la méthode spirituelle et de la Sagesse. En effet, la main droite, paume en dedans, touche la terre pour la prendre à témoin. La main gauche repose sur les jambes, paume tournée vers le ciel dans un geste de méditation.
Mara symbolise tout autant les réincarnations que les liens qui nous y rattachent, c’est-à-dire le désir, les passions etc… Liens qu’il nous faut briser afin d’atteindre, comme Bouddha, le Nirvana.
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En effet, selon un adage indien
« Si on le contemple c’est Dieu, si on le regarde c’est une pierre ».
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Bouddha et Mara Peinture Tibétaine
Mince Maya
Mara Fragment de bas-relief de Gandhara, vallée de Swat
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