L’émeraude fait partie des quatre pierres précieuse  avec le diamant, le rubis et le saphir . L’émeraude est une gemme très rare dont la formation a nécessité des conditions géologiques exceptionnelles.

 Ce sont des bulles de magma granitique remontées des profondeurs qui au contact avec des roches plus superficielles sont  à l’origine des cristaux d’émeraude.

On trouve aussi des gisements importants en Colombie et au Brésil ainsi qu’à Madagascar, en Zambie, au Zimbabwé et en Tanzanie. C ‘est la Colombie qui est le plus grand producteur mondial en quantité et en qualité.  Ses émeraudes sont extrêmement pures.

 

 

 Le nom de l’émeraude provient du sanskrit açmagarbha, cœur de pierre, en passant par le latin smaragdus . 

L’émeraude appartient au groupe des silicates. C’est une variété de béryl qui doit sa couleur à la présence de vanadium, de chrome ou de fer.

Selon sa provenance, elle décline toutes les nuances de vert, depuis l’intense couleur des gemmes colombiennes jusqu’aux tons plus pâles des gemmes brésiliennes en passant par le bleu-vert typique des émeraudes russes ou africaines ou encore le vert sapin. Transparente ou translucide, elle présente un lustre vitreux et une structure interne hexagonale.

 

 

Cette gemme est d’autant plus lumineuse qu’elle est grande. C’est l’une des pierres précieuses les plus chères. On la taille en « émeraude » (rectangle à pans coupés), en cabochon, en poire ou en ovale. L’angle des facettes conditionne les jeux de lumière et la couleur apparente. Les inclusions que l’on appelle « givre »  ou « jardin de l’émeraude » n’amoindrissent pas sa qualité.

 

Au IIè millénaire av. JC, elle aurait servi de monnaie d’échange à Babylone. Les Egyptiens l’extrayaient il y a cinq mille ans dans des mines qui furent plus tard exploitées par Alexandre le Grand. On dit que Cléopâtre affectionnait particulièrement cette pierre dont elle faisait des cadeaux gravés à son effigie.

Placée dans un sarcophage, l’émeraude, par sa couleur verte, était symbole de renouveau.

 

 

Selon les anciens textes védiques, on la portait en Inde comme talisman sacré.

Dans son « Histoire naturelle », Pline l’Ancien vante la couleur de l’émeraude, comme la plus belle couleur verte qui soit. Affirmant que la vue d’une émeraude repose l’œil et restaure la vue, il raconte que l’empereur Néron, affligé de myopie, regardait les combats de gladiateurs à travers une fine lame d’émeraude.

 

Dans toute l’Europe, on tenait l’émeraude en haute estime en raison de ses propriétés médicinales et spirituelles. Certaines légendes du Moyen Age racontent que le Graal était taillé dans une émeraude. Seuls les Chevaliers de la Table Ronde au cœur particulièrement pur, pouvaient apercevoir le Vase sacré.

Dans le Nouveau Monde, également, les Aztèques et les Incas la révéraient.

 

 

 

En lithothérapie, l’émeraude, associée à l’élément Terre, repousse les ondes négatives et les mauvaises influences. Elle fait progresser la sagesse et la patience.

Elle représente la fidélité dans les relations amicales et amoureuses et le bonheur qu’elles procurent.

Zodiaque : En Occident, on l’associe aux constellations du Bélier, du Cancer, du Sagittaire, du Taureau  et de la Vierge. En astrologie chinoise, elle est associée au Rat. 

Chakra : Portée par le 4è chakra, celui du cœur, elle apaise les émotions. C’est un catalyseur d’équilibre, de justice et de bien-être, qui aide à trouver la paix intérieure.

Bouddha d’Emeraude, un faux ami

En effet le célèbre bouddha d’Emeraude de Bangkok, situé dans le grand Palais  (Wat Phra Kaeo)  est en fait réalisé en Jade. Il n’a d’Emeraude que le nom.     Cela en fait cependant un des Bouddha les plus vénérés de Thailande.

 

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Diadème d’Emeraudes de la Duchesse d’Angoulème