Le chasse-mouches en queue de yak est l'un des premiers symboles bouddhistes de protection. Appelé en son nom originel tibétain, le Chamara, était érigé en reconnaissance de la souveraineté et de l'activité compatissante du Bouddha.
Également emblème de l'Inde antique, celui-ci était utilisé par les monarques afin de s'éventer tout en éloignant les insectes volants. Dans la religion Jaïna, on prescrivait l'usage de ces chasse-mouches en queue de Yak blanchies importées du Tibet aux adeptes afin d'écarter en douceur les insectes sur leur chemin.
Encore aujourd'hui les ascètes jaïns prennent leurs précautions en apposant un masque de tulle sur leur visage afin de ne pas en inhaler. C'est d'ailleurs pour cette raison précise que le Bouddha prescrit aux moines ordonnés de posséder un chasse-mouches.
Des représentations du roi Suryavarman II à Angkor Vat montrent une profusion de parasols, éventails et chasse-mouches, qui, dans la société d'Angkor fonctionnaient comme des symboles du rang mais aussi comme simples ustensiles destinés au confort.
On le retrouve en tant qu'attribut dans les mains des serviteurs célestes du Bouddha et dans celles de certains bodhisattvas.
Le chasse-mouche ainsi composé suscite aussi la protection du Dharma. Au Népal, il remplace la roue de la loi, figurant parmi les huit symboles auspicieux (Ashtamangalas).
Ou venez les choisir dans notre boutique du Marais à PARIS.
En effet, selon un adage indien
« Si on le contemple c’est Dieu, si on le regarde c’est une pierre ».
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